Située en plein cœur de Paris, l'imprimerie Magenta Color avec ses 15 salariés possède trois sites dans les 10e et 5e arrondissements de la capitale. Elle disposera aussi à la rentrée, d'une boutique d'imprimerie en ligne (avec la technologie web-to-print Printflux StoreFront).
Magenta Color répond à une clientèle composée de grands hôtels parisiens, de galeries d'art et venant du monde de la mode. Elle réalise la majorité de son chiffre d'affaires avec des travaux numériques réalisés sur une presse HP Indigo 5500.
À l'automne 2013, une vernisseuse prend place dans l'atelier.
"On souhaitait une machine qui puisse faire un vernis braille (en 3D, NDLR) sans que cela soit hors de prix et sans être tributaire des sérigraphes," nous explique Gilles Bensemoun, PDG de l'imprimerie (en photo).
L'imprimeur parisien choisit la JetVarnish du constructeur français MGI, qui permet d'appliquer du vernis sélectif 2D et du vernis sélectif 3D.
Le vernis 3D devient rapide, flexible et abordable
Après quelques mois nécessaires à l'apprivoisement de cet équipement de façonnage, Gilles Bensemoun est très content, voire même euphorique !
"Avant le vernis en braille était hors de prix et hors délai. Maintenant, c'est enfin accessible et plus rapide qu'un vernis sélectif traditionnel. Et il est beaucoup plus joli !"
Il explique : "J'ai réussi à faire un seul exemplaire d'un 40 pages avec un vernis sélectif en relief différent sur toutes les pages pour le Ritz. C'est la seule machine qui permet de faire ça aujourd'hui !
Et je l'ai fait dans la matinée ! Avant, c'était complètement impossible : il fallait passer chez un sérigraphe, faire faire des films, le sérigraphe devait taper deux feuilles par calage... et pour mon 40 pages, il aurait fallu 40 calages différents."
Une hausse de 20% de son chiffre d'affaires
Il l'utilise pour les courts tirages jusqu'à 1 000 exemplaires et apporte une forte valeur ajoutée. Il peut créer de nombreux effets en jouant par exemple sur l'épaisseur (de 3 à 200 μm) du vernis. Il a réalisé par exemple des dossiers de presse pour le Festival de Cannes.
Avec du vernis en relief, "tout prend une autre dimension" résume-t-il.
Cependant, il regrette une chose : "Les clients ne savent pas assez que l'on peut faire du vernis en 3D. Ils ne se rendent pas compte que l'on peut faire un seul exemplaire, qu'on peut le faire dans la journée et sans payer les gros frais de calages !"
Après environ un an d'utilisation, l'imprimeur a réussi à augmenter son chiffre d'affaires de 20 % grâce à la JetVarnish. Et Gilles Bensemoun sait qu'il a encore une bonne marge de progression.