La carte de vœux est le seul document qui n'est pas tenu d'être institutionnel, qui peut être très original et même s'offrir le luxe d'être drôle. Cette année, le défi est encore plus grand et tout un chacun s'ingénie à trouver LA formule ou L'IDEE de l'année.
À vos marques
Ou plutôt "à vos briefs", car on sait que toute bonne création s'appuie sur un brief dans lequel l'annonceur a précisément identifié ses attentes et ses freins et qu'il faut quand même trouver un lien entre l'entreprise, ses produits et la fameuse carte de vœux.
Prêts ?
Bien que la majorité des concepteurs-rédacteurs souhaitent absolument éviter les poncifs du genre "à l'aube d'une nouvelle année", ils seront inévitables surtout pour les clients qui attendront la dernière minute pour "s'y mettre".
Même si l'imagination de certains créatifs est un puits sans fond, les premiers arrivés seront les mieux servis, d'autant que l'adage "il faut laisser du temps au temps" est particulièrement vrai en ce qui concerne la création. L'imagination doit pouvoir vagabonder, chercher des pistes jusqu'à trouver la bonne idée, celle qui est drôle, originale et en adéquation avec les impératifs du client.
Partez !
Ensuite, lorsque vous la tenez enfin, cette idée géniale, il faut la concrétiser, la designer. Et, là encore, vous ne serez pas tous seuls et les embouteillages pourraient bien avoir lieu ailleurs que chez les fabricants de champagne !
Et, même si l'usage en France admet que l'on puisse envoyer ses cartes de vœux jusqu'au 30 janvier, ce n'est pas forcément le cas en Grande-Bretagne, aux États-Unis, en Allemagne, en Italie, en Espagne, sans parler de la Suisse ou même de Tombouctou !
Alors, n'attendez pas une seconde de plus. Finissez de lire "nos vœux" et, à vos starting-blocs.
Toute l'équipe vous présente ses vœux de bonheur, de santé et... d'innovation.
