Ce recentrage de Lexmark sur ses autres activités de B to B concrétise sa volonté d'arrêter la fabrication de ses matériels destinés au grand public, pour réorienter sa stratégie vers le B to B.
Pour preuve, l'activité de fabrication d'imprimantes jet d'encre était au départ destinée à s'arrêter purement et simplement. L'annonce en avait été faite à l'été 2012 par Lexmark, qui avait supprimé à cette occasion 1 700 postes, et affichait sa volonté de se recentrer sur ses activités haut de gamme à destination des professionnels : solutions globales, imprimantes laser, logiciels et services.
La reprise de la division par Funai lui permet de récupérer au passage les brevets et la recherche ad hoc, et l'usine des Philippines pourra ainsi continuer son activité. Finai, qui cherche à se diversifier, avait déjà racheté l'activité hi-fi de Phillips, matérialisée par sa division Consumer Electronics, pour 150 millions d'euros.
Ces transactions sont consécutives à la crise qui frappe les équipements grand public d'impression et de hifi et aux stratégies adoptées pour y faire face : Lexmark cherche à recentrer son activité sur les solutions B to B, en se focalisant sur l'impression laser et les solutions haut de gamme à destination des professionnels. Finai, au contraire, tend à étoffer ses activités grand public et à se diversifier.
En France, la société Lexmark s'était déjà séparée il y a plusieurs années de 40 % de ses salariés, basés à Orléans et à Suresnes, pour ne conserver que son activité commerciale.