Escalade du toit du siège social, minute de silence…les salariés se sont même couchés sur le parvis de l'établissement de Rungis, pour dénoncer le plan de restructuration qui touche 338 d'entre eux.
En cause, de nombreux postes de cadres appelés à disparaître du fait de la mise en place d'un back office, et le nouveau centre d'appels de Barcelone.
Les expertises demandées par les représentants du personnel mettent l'accent selon eux sur l'aspect structurel de la réorganisation : autrement dit, il s'agirait de la mise en œuvre d'une stratégie et non d'un problème lié à la conjoncture. Les représentants syndicaux sont d'ailleurs décidés à continuer les mouvements sociaux et l'inquiétude est grande à quelques jours de l'ouverture du salon français de l'imprimerie, Graphitec.
En tout état de cause, la création d'un centre d'appels en Espagne et l'arrivée d'un nouveau back office participent d'une politique visant à la réduction des tâches administratives en France.
Plus de 13 % du personnel de Ricoh France est concerné par la réorganisation.