Début d'un cercle vicieux ou stratégie commerciale ? Toujours est-il que le quotidien aux 53 éditions locales a vendu en moyenne 752.000 exemplaires par jour en 2013, affichant une baisse des ventes de 2,1% a précisé cette semaine Philippe Toulemonde, directeur général délégué d'Ouest-France en charge du développement.
Déjà l'année dernière, la direction avait augmenté le prix du numéro de 5 centimes. Un an plus tard c'est 10 centimes qu'il va falloir débourser en plus pour obtenir son exemplaire quotidien soit une augmentation de plus de 50 € sur un an. Les tempêtes qui se sont abattues sur le littoral breton ces derniers mois ont sans doute permis de soutenir les abonnements internet qui affichent 20 000 abonnés payants.
"On a été contraints de le faire parce que les charges continuent à croître et parce que la publicité continue à baisser plus que prévu", a observé M. Toulemonde. Les recettes publicitaires ont plongé de 7%, soit un chiffre en phase avec ceux qui ont été annoncés mardi par l'Institut de recherches et d'études publicitaires pour la presse dans son ensemble (-8,4%) et pour la presse quotidienne régionale (-6,4%).
En 2013, alors que le journal affichait les premières pertes de son histoire - 5 Millions de € - il avait annoncé un plan de départs volontaires de 137 équivalents temps plein sur les 1.500 que compte Ouest-France.