Dans la nuit du 12 au 13 mars dernier, un incendie a ravagé une partie du bâtiment occupé par l'imprimerie Advence dans le 18e arrondissement de Paris, un feu violent qui avait nécessité la mobilisation de plus d'une centaine de pompiers.
Mais le coprésident d'Advence Marc Ayrault a rapidement fait face et se veut désormais rassurant : «ce ne sont pas les locaux d'Advence qui ont brûlés mais les locaux de la société Ares située au-dessus. Dès le lendemain, tous les services de front office de la société Advence étaient réinstallés dans des bureaux provisoires à la Plaine Saint-Denis afin d'assurer la continuité de service. Les productions, quant à elles, ont été réparties chez des confrères partenaires. Aucun retard de livraison n'est à déplorer.»
Les clients d'Advence ne subiront aucun désagrément, malgré le fait que, en coulisse, l'entreprise soit dans une situation inconfortable. «L'accès au bâtiment est toujours interdit. On est obligé de demander une autorisation à chaque fois qu'un expert veut visiter les lieux. On n'a pas un état précis des dégâts sur le matériel. Mais le plus important ce sont les clients. On travaille ardemment à une reprise d'activité complète ailleurs.»
Une situation de crise qui a aussi montré la réalité humaine. «Des confrères se sont montrés immédiatement très solidaires.» Et puis il y a les autres, «ceux qui ont tenté de débaucher le personnel sensible. De toute façon on retient que le bon, que le solidaire. C'est le positif, le constructif.»