Reprise en 2010 par Claude Costel, l'imprimerie de Haute Provence est passée en trois ans, de 3 à 9 salariés.
Petite mais dynamique, elle travaille pour une clientèle basée dans sa région de sociétés, comme Occitane ou Giant, et d'administrations, sur des produits très diversifiés.
Pour face à la baisse constante des marges, Claude Costel décide d'investir dans deux machines Heidelberg.
En décembre 2013, il installe, dans son tout nouvel atelier, une presse offset Heidelberg Speedmaster SM 74 4 couleurs avec réception haute pile et une presse numérique Heidelberg, la Linoprint C 751.
Après un peu plus de 8 mois de recul, il fait un bilan très positif de cette opération : ces deux machines Heidelberg lui ont permis de compenser énormément les baisses de marge.
″Depuis 2010, les prix ont dû baisser de 20 à 25 % sur l'ensemble de la production. C'est énorme ! Avec ces nouvelles machines, on a compensé ces baisses de marge, par du volume.″
″Même avec une configuration de base, la Speedmaster dispose de tous les automatismes nécessaires pour assurer une forte productivité.″
La Linoprint peut gérer des volumes mensuels jusqu'à 350 000 pages A4. C'est la première presse numérique de l'imprimerie et Claude Costel en est très satisfait : ″Elle nous permet de servir les très petits volumes et nous a aussi ouvert de nouveaux marchés, notamment dans l'enveloppe." Désormais La Poste fait partie de ses clients.
"Ces deux machines nous ont permis de gagner énormément en productivité. Le prorata du volume a pris le pas sur les marges perdues. On finit par s'y retrouver. C'est pas simple mais ça fonctionne.″
Avant l'arrivée des machines, le chiffre d'affaires de l'entreprise provenait presque exclusivement du département de Haute Provence. ″D'un département, on est passé à deux, puis trois.″
Le chiffre d'affaires de l'entreprise est désormais de 1,2 million d'euros, soit une hausse de 7,8 % depuis le début de l'année.