Merci pour ce moment : les imprimeries CPI tournent à plein régime (2/2)

En pleine rentrée littéraire, le livre de l'ex-compagne de François Hollande chamboule l'organisation des imprimeries CPI.

L'éditeur, Les Arènes, a commandé en urgence, 200 000 exemplaires supplémentaires du livre de Valérie Trierweiler, au groupe CPI. Nous avons posé quelques questions à Anthony Morin, directeur marketing de CPI France.

Quelle est la difficulté de cette commande ?
La difficulté particulière tient à la période à laquelle ça se passe : on est en pleine période littéraire, on a d'autres titres à imprimer et à livrer avec des délais incompressibles pour de nombreux autres éditeurs. Il a fallu réussir à intercaler, à toutes ces productions, le livre de Valérie Trierweiler dans un planning qui est déjà très chargé. C'était ça, le challenge.
Il a donc fallu que l'on mobilise nos trois imprimeries françaises pour pouvoir livrer les quantités de livres, et continuer à imprimer pour tous nos autres clients. On fait appel à du personnel qui était sur d'autres machines.

Pourquoi l'éditeur a choisi CPI ?
La première raison, c'est que c'est déjà un de nos clients. On travaille déjà avec Les Arènes en temps normal.
Et la seconde est que, face à l'ampleur du besoin, il était très difficile pour eux de s'appuyer sur un autre imprimeur que CPI : sortir 140 000 livres en trois jours, aujourd'hui personne d'autre en France ne sait le faire.

Et concernant la première impression confiée à une société allemande ?
La première impression avait nécessité une confidentialité absolue, donc le choix d'une imprimerie hors de France est tout à fait, justifié et compréhensible... même si nous avons déjà imprimé beaucoup d'ouvrage un peu sensible, où peu de personnes étaient dans la confidence (les sorties mondiales de Dan Brown, de J. K. Rowling, les Mémoires de Jacques Chirac, La Face cachée du Monde, etc. NDLR).
L'éditeur a fait le choix de l'imprimer hors de France et on comprend tout à fait son choix.

Lire aussi : Merci pour ce moment : les imprimeries CPI tournent à plein régime (1/2)

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