Simon Graphic, proposait d'embaucher neuf salariés et de racheter une machine à reliure et du petit matériel. Le tribunal de Commerce de Dijon situé en Côte d'Or, a estimé l'offre trop faible.
Pour Antoine Simon, le co-dirigeant de Simon Graphic :
″C'est complètement ahurissant.
On peut s'interroger sur le côté non équitable des décisions de justice puisque Estimprim a racheté 50 000 euros le matériel d'IME qui est énorme. Moi je proposais 130 000 pour une seule machine de reliure et on me dit non.
La différence est que le dossier Estimprim-IME a été jugée à Besançon, département du Doubs très industriel. Et le dossier Néo Typo à Dijon, ville de service, une région viticole et pas du tout d'industriels.
Le tribunal de Dijon en l'espace de six mois a quand même liquidé l'imprimerie Edips (en janvier NDLR), l'imprimerie Darantière (en juin NDLR) et l'imprimerie Néo Typo. Liquidées. Purement et simplement.
Dans le Doubs, en Franche-Comté, les tribunaux essayent vraiment de trouver des solutions.
La justice n'a pas du tout égalitaire et équitable.″