En redressement judiciaire depuis juillet 2014, l'imprimerie Floch vient de voir prolonger sa période d'observation par le tribunal de Commerce de six mois.
Afin de redresser la barre, Édouard Floch, qui a remplacé son père François à la tête de l'entreprise en octobre, a mis en place une stratégie commerciale.
Il souhaite augmenter la productivité en rationalisant les moyens de production et en perfectionnant les atouts de l'imprimerie qui sont "la qualité et la réactivité".
Le parc machines de l'imprimerie est constitué de deux presses offset Heidelberg convertibles en 1 ou 2 couleurs et deux presses offset Komori 5 couleurs plus vernis. De plus, elle possède des Roto-page de laize 130 cm, des rotatives conçues par l'entreprise elle-même.
Avec cette configuration, l'imprimerie peut produire 150 000 romans chaque jour de l'atelier.
Pour augmenter cette production, l'imprimerie a fabriqué une troisième rotative. Recevant des éléments depuis plusieurs mois, elle vient d'achever la machine et depuis début janvier cette troisième rotative maison est tout à fait opérationnelle.
Elle est dotée de chaînes de brochage avec massicot trilatéral et fardeleuse pour la mise en nombre sous film.
″Sa conception maison lui permet d'imprimer, d'assembler, de brocher et d'emballer jusqu'à 4 000 livres par heure sur une même ligne,″ explique l'entreprise.
La productivité devrait être également renforcée par d'autres mesures en cours.
La direction se dit confiante pour les mois à venir.