La propreté des contenants de carton ondulé américains a été mise à l'épreuve.
Menés par l'Université de Californie et la firme Haley & Aldrich, des tests et analyses affirment que "100 % des échantillons évalués se trouvaient en deçà du niveau adéquat, fixé à 1 000 cellules souches (CFU) par tampon de prélèvement pour les organismes analysés".
Les tests ont été menés sur 720 échantillons de contenants de six fabricants d'emballages de carton ondulé du nord-ouest des États-Unis, de la Californie et de la Floride.
Cette étude a été réalisée à la demande du secteur américain de l'emballage de carton ondulé. Les experts indépendants devaient vérifier si les emballages destinés au transport alimentaire se trouvant au lieu d'utilisation respectaient les critères d'hygiène acceptables.
La limite de 1 000 CFU utilisé dans cette étude a été établie par Keith Warriner, un chercheur rattaché à l'université canadienne de Guelph, à la Food Safety Authority of Ireland et à la New South Wales Food Authority : aux États-Unis, l'autorité en matière de produits alimentaires et pharmaceutiques, la Food and Drug Administration, n'a pas défini de niveau de bactéries des emballages.
"Le fait que les contenants de carton ondulé ne soient utilisés qu'une seule fois minimise le risque de contamination, explique Dennis Colley, le directeur administratif de la Corrugated Packaging Alliance. Après avoir servi, les emballages de carton retournent à l'usine pour être recyclés. Le procédé de recyclage contribue largement à réduire la présence de bactéries."