Hier mardi, le tribunal de commerce de Marseille a examiné le projet de reprise du quotidien La Marseillaise par les Éditions des Fédérés.
Deux candidats, les Nouvelles éditions marseillaises et les Éditions des Fédérés, avaient proposé une offre mais vendredi les Nouvelles éditions marseillaises, conduites par le journaliste Fabrice Kehayan, ont abandonné ce projet.
Seules les Éditions des Fédérés peuvent encore sauver le quotidien de gauche de la liquidation judiciaire.
Dirigées par Pierre Dharréville, le secrétaire départemental du Parti Communiste, les Éditions des Fédérés prévoient de conserver 118 salariés sur les 208 actuels.
Et "c'est avec optimisme et espoir que représentants du personnel et des Éditions des Fédérés sont sortis de la salle" décrit La Marseillaise dans ses colonnes aujourd'hui.
Les Éditions des Fédérés ont en effet obtenu le soutien du Fonds de développement économique et social, qui garantit un prêt à hauteur de 70 % par la Banque publique d'investissement.
Et "on voit mal ce qui pourrait désormais justifier la liquidation judiciaire de la Marseillaise", poursuit La Marseillaise qui précise que le procureur et l'administrateur ont émis un avis favorable à ce projet.
La décision définitive devrait être rendue le 15 avril.