Le tribunal de commerce de Marseille a validé, hier mercredi, l'offre de reprise du quotidien La Marseillaise par les Éditions des fédérés, seul candidat.
"Après la mise en redressement judiciaire du journal le 24 novembre dernier, cette décision marque le début d'une nouvelle page d'histoire pour la Marseillaise", indique dans ses colonnes le journal.
L'offre de reprise du quotidien de gauche prévoit la suppression de 90 emplois sur les 208 que compte l'entreprise. Les licenciements concernent la rédaction, les services centraux et l'imprimerie externalisée.
"Les syndicats Filpac CGT et SNJ-CGT la Marseillaise-l'Hérault du jour ont déjà annoncé rester pleinement mobilisés pour la défense des salariés", précise La Marseillaise.
La société Les Éditions des fédérés est présidée par Pierre Dharréville, qui est secrétaire départemental du Parti communiste français (PCF) dans les Bouches-du-Rhône.
Pour cette reprise, elle s'est entourée d'actionnaires issus du PCF et du monde mutualiste.
Le nouveau propriétaire souhaite mettre un place un projet articulé selon trois axes, a-t-il expliqué à l'AFP. "Le premier, c'est le (support) papier, avec la volonté d'être plus agréable. Un journal, ça a une existence physique". Le deuxième point est le développement du quotidien sur Internet et en troisième lieu, Pierre Dharréville prévoit de développer "la présence du titre dans la société".