Flash disparaît un peu plus du paysage informatique et sa mort semble désormais imminente.
Le navigateur internet de Google, le plus utilisé dans le monde, Chrome (44 % des navigateurs en juin 2015 d'après Global Stats), arrête maintenant les contenus Flash en lecture automatique lorsque ceux-ci ne seront pas au centre sur la page internet.
Officiellement la firme de Mountain View explique cette décision par le fait de vouloir économiser les batteries d'ordinateurs portables. Mais ce n'est pas la seule raison.
Pourquoi Flash doit mourir
Ce plug-in, édité en 1996 par Macromedia puis racheté par Adobe en 2005, permet de créer facilement des animations comme des bannières publicitaires et des vidéos pour internet. Mais il est également bourré de problèmes de sécurité.
Pour preuve, lors de ce mois de juillet, pas moins de trois graves problèmes ont été révélés par la société italienne de sécurité informatique Hacking Team. Adobe a admis que ces failles donnaient la possibilité "à un pirate de prendre le contrôle d'un ordinateur affecté".
Apple, Google et Facebook parmi la fronde anti-Flash
Depuis 2010, Apple a exclu la technologie Flash de l'iPhone, l'iPad et du navigateur internet Safari.
Et au début 2015, YouTube a fait un changement historique : il n'utilise plus ce format comme choix par défaut pour la lecture de ses contenus dans les dernières versions des navigateurs.
De plus, la découverte de ces trois nouvelles failles a décidé Facebook à rejoindre la fronde anti-flash. Le 12 juillet, le directeur de la sécurité de Facebook, Alex Stamos, a posté sur Twitter : "Il est temps pour Adobe d'annoncer la date de fin de vie pour Flash et de demander aux navigateurs de se préparer à l'arrêt le même jour."
Puis le navigateur Firefox de l'éditeur Mozilla a rejoint le mouvement en bloquant désormais par défaut le lecteur multimédia Flash chez tous ses utilisateurs jusqu'à réparation de ces problèmes.
Les conséquences pour les imprimeurs
Malheureusement, tous les sites qui utilisent du flash vont devenir contraignants pour les internautes, et sur internet cela signifie invisibles.
De plus, tous les imprimeurs qui ont investi dans une solution web-to-print basée sur Flash (la technologie Flex) – et beaucoup d'éditeurs de solution web-to-print ont fait cette erreur – se retrouvent avec un système voué à disparaître.
Pour travailler en toute pérennité (et sérénité), ils vont donc être contraints de redéployer complètement leur boutique d'impression en ligne avec une solution plus en phase avec l'actualité informatique.
Pour plus d'information, lire l'article : Les conséquences graves de la mort annoncée de Flash pour les imprimeurs.