Située à Châteauroux dans l'Indre, l'entreprise dirigée par Stéphane Martinat et Nicolas Chateyrou a mis en production juste avant les vacances d'été une nouvelle presse.
L'ancienne presse offset Ryobi 4 poses 780 4 couleurs a été remplacée par une 4 poses 756 XL-G 6 couleurs toujours du constructeur de machines japonais.
Créée en 1963, l'imprimerie Matarese était à l'origine spécialisée dans le labeur. Elle s'est peu à peu diversifiée et peut maintenant répondre aux demandes de grand format, brochage, boîtage et emballage, pour un chiffre d'affaires de 850 000 euros et une équipe de 12 personnes.
La nouvelle machine offset feuille doit permettre à l'entreprise de gagner en réactivité et en productivité sur le labeur et l'emballage.
Les six groupes sont mieux adaptés à ses travaux.
"On fait beaucoup de travaux recto verso avec une image quadri, un pantone et un vernis gras," explique Stéphane Martinat. Cela obligeait donc l'imprimeur à faire quatre passages avec son ancienne presse. Le temps de production a donc été divisé par deux. Et c'est un atout de taille pour cette entreprise : la réactivité est une qualité de plus en plus primordiale pour un imprimeur d'aujourd'hui, estime le co-directeur.
Cette presse a également pu être modifiée pour répondre au mieux aux besoins de l'entreprise. Ainsi un système de colorimétrie X-Rite a été installé en ligne sur la presse Ryobi. Une première pour le constructeur japonais. Ce système est ainsi indépendant de la machine et pourra être réinstallé sur une nouvelle presse.
Après ces premiers semaines de production, l'équipe est très satisfaite de cette nouvelle machine tant au niveau de la qualité que de la rapidité. De plus, "cette presse est entièrement automatisée. C'est que du bonheur pour le conducteur !"
D'ici quelques semaines, l'imprimerie Matarese recevra également une presse à cylindre Heidelberg, la deuxième, un retourneur de piles et, courant 2016, les locaux devraient passer de 700 à 1 300 m2. De plus, Imprim'Vert depuis 2012, elle passe actuellement la certification FSC.
Mais l'imprimeur n'aime pas qu'on lui dise qu'il est en plein développement et reste très prudent : "Nous sommes en progression plutôt."