Depuis sa création il y a 40 ans, l'entreprise parisienne DLW s'est plusieurs fois transformée pour rester en phase avec le marché.
Spécialisée à l'origine dans la création publicitaire, elle est aujourd'hui dédiée à la production de prototypes de packaging. Elle compte une dizaine de personnes et réalise environ 1 million d'euros de chiffre d'affaires.
Et toujours en quête de technologie avec un esprit entreprenant, Maxime Dumesnil, PDG et fils d'un des fondateurs de DLW, a ouvert en mars un nouvel atelier pour proposer une expertise rare.
Maison Lack, située à Grigny dans l'Essonne, est entièrement dédiée à la finition et plus exactement la finition numérique.
Maxime Dumesnil explique : "Cette finition est ce que nous appelons "une valorisation optique et tactile de l'imprimé″ : nous faisons un vrai focus sur l'embellissement de l'imprimé."
Il précise : "Nous ne faisons que de la finition. Notre positionnement est intéressant pour les marques et les agences qui peuvent garder leurs imprimeurs. Et les imprimeurs sont rassurés par le fait que l'on n'imprime pas."
Maison Lack a bénéficié d'un investissement de plus d'un million d'euros en équipement. Il y a deux semaines, DLW a installé, à côté de la vernisseuse numérique relief, une machine de découpe et de rainage numérique Highcon Euclid II+, la première en France.
Les atouts du numérique dans la finition
Cette technologie numérique a trois avantages majeurs par rapport à une méthode traditionnelle de finition, pour le chef d'entreprise.
Premièrement, les délais de production sont raccourcis. Les 2/3 jours nécessaires pour lancer une forme de découpe deviennent quelques minutes et les réajustages se font à la volée.
Deuxièmement, les possibilités de création aussi bien dans la découpe que dans les formes de packaging sont quasi infinies.
Cette presse de finition permet des découpes d'une grande finesse. Les formes de découpes les plus complexes et les plus précises peuvent être accomplies rapidement.
Il est même possible de réaliser des découpes différentes pour chaque exemplaire d'une même série d'emballages. À l'heure où la personnalisation des emballages prend une place de plus en plus importante, cette capacité de production devrait ouvrir de nouveaux marchés.
Son troisième atout se situe au niveau du coût. Elle est en effet particulièrement adapté aux petites et moyennes séries, d'1 à 2 000 d'exemplaires.
"Le milieu du luxe est plus enclin à utiliser ce genre de technique mais maintenant elle est à portée de tout le monde."
"On s'aperçoit que l'on peut faire des choses totalement incroyables en découpe. On va en dévoiler quelques-unes au salon Luxe Pack de Monaco..." prévient Maxime Dumesnil.