Le président et créateur d'Imprim'Luxe, Pierre Ballet (en photo), nous présente ce label encore jeune mais qui commence à s'imposer.
GraphiLine : Dans quel but a été créé Imprim'Luxe ?
Pierre Ballet : L'objectif numéro un était de relocaliser des production en France qui partent à l'étranger à travers un label d'excellence qui valorise la prestation des industriels français.
Pourquoi un label luxe dans l'imprimerie en particulier ?
Le luxe est très attaché à la France. La majorité des marques de luxe est née en France. Certaines, comme Hermès, remontent au XIXe siècle. Il y a une vraie histoire entre le luxe et la France et il y a une vraie histoire entre le luxe et l'imprimerie car il faut bien des étiquettes des packagings, etc.
Qu'est-ce que ce label apporte aux adhérents ?
Les adhérents bénéficient d'un label qui aujourd'hui est une vraie référence sur le marché dans le métier de l'imprimerie, aussi bien dans le packaging, la retouche images que dans l'étiquette ou la communication imprimée ou la PLV.
Dans des appels d'offres par exemple, les annonceurs demandent à ce que l'entreprise soit labellisée Imprim'vert, ait les normes ISO 9001, 14001 ou 12 647 et si elle est labellisée Imprim'Luxe.
Les adhérents récupèrent, soit en fertilisation croisée entre eux, soit dans les appels d'offres où ils vont pouvoir se battre avec une nouvelle arme qui s'appelle Imprim'Luxe contre des imprimeurs étrangers
Combien d'entreprises sont Imprim'Luxe ?
Il y a 47 à 48 entreprises labellisées. L'an dernier, à la même époque, nous étions 35 à 40 environ. Nous nous sommes fixé une limite de 50 adhérents.
Pourquoi cette limite de 50 adhérents ?
Nous avons déterminé ce chiffre lors de la création d'Imprim'Luxe. Il est inscrit dans les statuts d'Imprim'Luxe car nous voulions vraiment un projet élitiste : si nous avons trop de membres, nous perdons notre légitimité, nous banalisons le label d'excellence.
Est-ce que cela signifie qu'un imprimeur ne peut plus devenir Imprim'Luxe ?
Nous gardons toujours une ou deux places disponibles car nous pouvons avoir de très belles opportunités d'entreprises. Mais nous étudions très peu de candidatures positives aujourd'hui.
Nous avons un référentiel extrêmement rigoureux pour sélectionner les entreprises. Ce n'est pas à la tête du client !