GraphiLine : Comment se porte Komori sur le marché français ?
Philippe Fiol : Komori se porte très bien ! Nous sommes les leaders du séchage low énergie grâce à notre procédé H-UV.
En France, nous avons été les fers de lance de cette technologie avec aujoud'hui plus de 35 machines en production uniquement sur le sol français.
Dans le monde, plus de 500 systèmes dont 125 en Europe ont déjà été installés alors que cette technologie a été présentée il y a quatre ans seulement.
C'est une très belle réussite partout mondiale et nous en sommes très heureux.
Quels sont les axes de développement de Komori ?
Notre philosophie c'est "print engineering service provider", c'est-à-dire que nous voulons proposer une solution globale à notre client.
Nous montrons aujourd'hui une gamme très diversifiée, de consommables, de finition, de digital.
L'un des parfaits exemples de réussite de cette diversification est la participation de Komori à la fabrication d'écrans tactiles en Asie. Nos presses Pepio impriment le maillage de ces écrans tactiles.
Nous pouvons adapter nos technologies à différents types d'activité. En fait, nous ne nous battons pas contre le digital, mais nous avons intégré nos technologies au monde digital.
Et pour nos machines, nous avons axé notre cahier des charges sur des presses pouvant imprimer sur tous types de supports. Cela sera le cas de l'IS 29 et de la machine Landa.
Et dans cins ans ?
Dans cinq ans, Komori vendra toujours de l'offset et du digital. Le jet d'encre l'emportera largement dans le monde de l'impression digital.
Nous continuerons à imprimer sur des supports divers et variés. Sur du papier, mais aussi sur du plastique et même sur du verre comme pour les écrans tactiles.
Et nous ne pourrons plus nous satisfaire de vendre que des machines à imprimer. Nous vendrons également des solutions plus complètes, de la récupérations de fichiers en amont à la finition en aval. Nous proposerons des solutions pour avoir un produit entièrement fini fabriqué à la demande.
Il y aura également des évolutions sur le marché du packaging. Ces évolutions feront appel à notre savoir-faire. Nous nous développerons donc dans l'identification des produits et sur l'enrichissement du produit imprimé, l'intégration du digital dans le papier.
Dans cinq ans, nous apporterons encore plus de valeur ajoutée à l'impression.