L'imprimerie Poisneuf (56) remporte un prix régional pour l'innovation

Depuis leur reprise de l'entreprise familiale en 2001, les frères Poisneuf, Jean-Marc et Philippe, ont enclenché une politique d'investissement continu.

Fondée il y a plus de 40 ans par Bernard Poisneuf, l'imprimerie Poisneuf a été reprise en 2001 par ses fils, Jean-Marc et Philippe. Bien qu'ils se considèrent comme "offsetisttes" avant tout, les frères Poisneuf ont enclenché depuis la reprise de l'entreprise une politique d'investissement continu, notamment dans le numérique. C'est dans le cadre de cette stratégie qu'ils viennent de remporter un prix régional inter-entreprises dans la catégorie Stratégie globale d'innovation organisé par la Chambre des Métiers et la Banque Populaire.

« On a gagné ce concours grâce à l'acquisition d'une découpeuse de chez Horizon, la RD 4050. Sa particularité, c'est la découpe sur cylindre. Elle permet un calage extrêmement rapide », explique Jean-Marc Poisneuf.

Parallèlement, l'imprimerie a également fait l'acquisition d'un Thermorelieur de chez Horizon, d'un Massicot trilame, pour pouvoir produire des livres en petites séries, et d'une presse VarioPrint 6160 de chez Océ, dédiée spécifiquement au noir et blanc, en très haute vitesse. L'imprimerie ne compte d'ailleurs pas s'arrêter là. Sa prochaine acquisition sera une presse Ryobi 924 Led UV, nous a confié Jean-Marc Poisneuf.

L'imprimerie Poisneuf souhaite ainsi s'ouvrir de plus en plus vers le numérique, qui représente aujourd'hui près de 50 % de son activité. Elle est d'ailleurs sur le point de terminer des travaux d'agrandissement de ses bâtiments qui comprendront désormais 240 mètres carrés dédiés au numérique. « On a décidé de créer un pôle numérique intégré à l'imprimerie, mais installé dans une zone bien définie ».

Conquérir un nouveau marché

Des investissements qui permettent à l'entreprise d'élargir sa gamme de produits, d'obtenir un gain de temps sur la productivité et d'augmenter son chiffre d'affaires. « On peut aujourd'hui répondre à des très petites demandes, comme des rapports d'activités en quelques exemplaires ou des livres à la demande. Nous avons par exemple des clients qui écrivent leurs mémoires, il s'agit souvent de tirages à 40 ou 50 exemplaires. Ce genre de produit est parfaitement adapté au numérique, c'est un marché que nous souhaitons continuer à développer ».

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