Tandis que la fédération mondiale de la publicité en ligne vient de faire son mea culpa en annonçant le lancement d'un programme destiné à rendre les publicités moins invasives pour les utilisateurs, d'autres ont choisi une stratégie plus offensive pour lutter contre l'augmentation des ad blockers (bloqueurs de publicité).
C'est le cas de la maison d'édition allemande Axel Springer, dont le communiqué publié la semaine dernière est on ne peut plus clair. « Ceux qui ne désactivent pas leur ad blocker ou ne paient pas ne pourront voir aucun contenu de Bild.de », a déclaré le groupe allemand. Pour continuer à consulter Bild.de, les utilisateurs ont donc le choix entre supprimer les logiciels de blocage de publicité ou souscrire à un abonnement mensuel, soit 2,99 euros par mois. Une souscription qui leur permet d'accéder au contenu du site sans publicité.
Quant aux internautes qui continuent à utiliser un ad blocker, voici le message qu'ils voient apparaître sur leur écran lorsqu'ils tentent de se connecter à bild.de : «Bild vous informe jour et nuit. Nos 500 journalistes travaillent pour vous, partout dans le monde. Tout ceci est rendu possible grâce à nos revenus publicitaires. Mais votre bloqueur de publicité nous empêche de toucher ces revenus. Bientôt, nous ne pourrons plus financer le travail de notre rédaction». L'utilisateur se trouve alors dans l'impossibilité d'accéder au contenu du site tant que l'ad blocker est maintenu.
