Quelles solutions avez-vous mises en place pour accompagner les entreprises ?
LR - Nous avons créé un pack spécifique pour la partie employeur, c'est-à-dire la partie du contrat collectif. Dans ce pack, il y a un guide employeur qui reprend pas à pas les étapes qui doivent être respectées par l'employeur en terme de formalisme. Le formalisme entre l'employeur et l'assureur et ensuite le formalisme entre l'employeur et ses salariés.
Au niveau de l'acte juridique qui sert à mettre en place le contrat, la plupart des entreprises choisissent ce qu'on appelle la décision unilatérale de l'employeur, la DUE. C'est un document assez lourd à rédiger, donc ce document nous le rédigeons à la place de l'entreprise. Dans ce pack, nous avons également créé des outils pour que les entreprises puissent informer leurs salariés de manière pédagogique.
Quels sont ces outils ?
LR - Le principe est de simplifier la vie des employeurs dans l'information qu'ils ont à donner à leurs salariés. Nous avons donc créé à la fois des plaquettes commerciales qui sont très pédagogiques et un support d'information pour que l'employeur puisse animer sa réunion de salariés facilement. C'est un support que nous personnalisons à chaque fois en fonction du niveau de garantie et du tarif qui a été choisi par l'employeur. Nous allons même plus loin puisque nous envoyons nos commerciaux pour coanimer la réunion d'information de salariés. Tous les documents nécessaires ont déjà été imprimés ; on arrive avec une solution clé en main.
Quelles sont les différentes formules proposées aux entreprises ?
LR - L'obligation légale démarre avec un socle de garantie qu'on appelle le panier de soin. Le niveau de garantie en optique et dentaire est assez cadré sur le plan légal. L'employeur doit proposer au minimum ce panier de soins et en terme de niveau de garanties, il doit prendre en charge au moins 50 % de la cotisation totale. Ensuite, nous proposons 6 niveaux de garantie au-dessus du panier de soins et 5 possibilités de tarification. L'employeur peut choisir une couverture allant du salarié seul jusqu'à la famille au complet.
Pour choisir un niveau de garantie plutôt qu'un autre, l'employeur doit prendre en compte trois critères : ses possibilités budgétaires, sa politique sociale au sein de l'entreprise et enfin la démographie de ses employés (plus de familles, plus de célibataires, etc.).
Les salariés ont-ils le choix d'améliorer ce niveau de garantie ?
LR - Au-delà de la partie collective, les salariés ont en effet la possibilité d'améliorer le niveau de garantie proposé par l'employeur, par exemple en choisissant d'assurer leur famille. Ils peuvent le faire dans le cadre de ce qu'on appelle un contrat supplémentaire individuel. C'est un contrat individuel qui vient s'ajouter au contrat collectif. Cet aspect se gère directement entre l'assureur et le salarié.
Mais ça reste à l'employeur d'informer les salariés ?
LR - Oui, ça correspond à la deuxième partie du pack d'accompagnement que nous avons mis en place. Nous avons réalisé une plaquette commerciale dédiée à ce contrat supplémentaire individuel. Elle en parle de façon très pédagogique puisque nous avons choisi de communiquer pour la première fois en terme de reste à charge.
Que signifie le reste à charge ?
LR - Prenons les cinq pôles de soins principaux. En partant de la dépense du salarié, nous lui détaillons le montant qui restera à sa charge en fonction du niveau de formule qu'il a choisi. Par exemple, vous allez dépenser tant chez un spécialiste et en fonction du niveau de formule que vous avez choisi, il vous restera tant à votre charge. Le montant de ce reste à charge peut être de 0 euros.