Les dépenses publicitaires globales des annonceurs enregistrent un faible recul (-1%). En dix ans, elles ont enregistré -5% en valeur, d'après l'Idep.
Mais les différents supports ne sont pas touchés de la même façon. Par exemple, Internet, qui ne représentait 0,3% des dépenses en 2004 atteint aujourd'hui 6,4%. Le marketing direct quant à lui, est passé de 32,1 à 27,7%.
-8% pour la presse écrite
Et pour la presse, les investissements publicitaires ont fortement baissé (-8% entre 2013 et 2014, comme entre 2012 et 2013).
Les hebdomadaires régionaux s'en tirent avec seulement -2%, les périodiques qui ont des tirages plus importants affichent un recul plus important (-9% pour le magazine et -10% pour la presse quotidienne nationale).
La presse des collectivités locales enregistre, elle aussi, une baisse de ses recettes publicitaires, les communes remplaçant de plus en plus la distribution systématique en boite aux lettres par des abonnements en ligne ou du libre-service.
À l'échelle mondiale, les recettes publicitaires de la presse papier sont maintenant inférieures à celles d'Internet, et ce depuis 2013.