En 2014, la baisse de la production des imprimeries de labeur constatée depuis de nombreuses années décélère (- 2,5 %). En 2013, le volume de produits imprimés chutait de - 5 % par rapport à 2012.
Chez nos voisins européens tels que l'Allemagne, l'Espagne ou l'Italie, le tonnage des imprimés est également à la baisse.
"Le papier connaît une révolution en termes d'usages, de contenus, de destinataires, de complémentarités et d'opportunité, rappelle l'Idep. La plupart des acteurs économiques recherchent des relais de croissance et de nouveaux modèles émergent doucement. Ces changements nécessitent bien souvent une refonte en profondeur des structures organisationnelles existantes. Les mutations s'opèrent à la fois en termes d'évolutions des comportements des consommateurs, mais également des annonceurs."
Les prix à la production pour l'ensemble des marchés de labeur continuent à baisser (- 1,5 %) en 2014.
Et cette baisse des prix, qui est imposée par les annonceurs, va de pair avec l'augmentation des prix des consommables, notamment des encres et en particulier pour les équipements numériques, souligne l'Idep.
Le déficit de la balance commerciale se reduit
Le déficit de la balance commerciale des imprimés représente 475 000 tonnes en 2014 en France. En 2013, il s'établissait à 547 tonnes.
Les importations affichent - 13 % et les exportations - 10 %.
Les importations représentent 21 % de la demande totale d'imprimés en France en 2014 selon l'institut. En 2013, elles représentaient 27 % de la demande totale d'imprimés en France.
Cette baisse, entamée en 2012, s'explique notamment par un recul des importations de périodiques et d'imprimés publicitaires dû au ralentissement de la demande finale de supports imprimés.
Hors imprimés publicitaires, les importations sont toujours issues en très grande majorité (87 %) des pays membres de l'ex Union européenne à 15.
Et côté exportation, les principaux destinataires sont toujours l'Europe des 15, dans des proportions plutôt stables en 2014 (69 % en 2014 et 70 % en 2013).