Fermeture de ses filiales (GG Collet, imprimerie Jacques London), licenciements, perte d'un quart de son chiffre d'affaires, placement en redressement judiciaire : l'imprimerie Floch a vécu une année 2014 difficile. Mais l'entreprise menée par Edouard Floch, qui a succédé à son père François Floch, reste confiante en l'avenir. Les périodes d'observations résultant de son placement en redressement judiciaire ont été prolongées à deux reprises, prouvant la confiance du tribunal de commerce dans le processus de retournement.
Un investissement couteux
Parmi les éléments qui ont pesé sur ses résultats, l'imprimerie a investi dans une nouvelle rotative sur mesure opérationnelle depuis janvier dernier. Si le retour sur investissement n'est pas immédiat, cette acquisition permet cependant à la société d'être plus réactive en terme de volume d'impression tout en maintenant le niveau de qualité qui a fait sa réputation.
Aujourd'hui, l'Imprimerie Floch a réussi à stabiliser son activité. Elle continue de produire à un rythme soutenu (environ un tiers des romans publiés en France) et ne perd plus d'argent. Ses clients historiques lui sont restés fidèles.
Convaincre les éditeurs
Pour sortir la tête de l'eau, l'imprimerie Floch souhaite convaincre de nouveaux éditeurs de rejoindre l'imprimerie. Selon une source proche du dossier, Edouard Floch serait actuellement en contact avec plusieurs maisons d'éditions. Aucun contrat n'a pour l'instant été signé.
Issue incertaine
L'Imprimerie Floch sortira de sa période d'observation en janvier prochain. Deux scénarios sont envisagés : soit le plan de retournement est validé par le tribunal de commerce, permettant à l'imprimerie d'amortir ses investissements et de renégocier avec les créanciers, soit la cession de l'entreprise est prononcée.