Facebook vient d'annoncer qu'il avait changé de format vidéo sur le réseau social pour l'affichage des vidéos dans le fil d'actualité, le lecteur vidéo intégré et les pages. Il lui préfère le format open source HTML5.
"Nous continuons à travailler avec Adobe pour fournir une expérience Flash fiable et sécurisée pour les jeux sur notre plate-forme, mais nous avons fait le changement pour le chargement des vidéo sur tous les navigateurs par défaut," précise Facebook.
En juillet dernier, Alex Stamos, le chef de la sécurité de Facebook, avait été assez catégorique vis-à-vis du plug-in d'Adobe, en demandant à l'éditeur dans un tweet de donner une date de la fin de vie de Flash.
Ce plug-in, édité en 1996 par Macromedia puis racheté par Adobe en 2005, est depuis longtemps montré du doigt par les acteurs du web pour ses failles de sécurité et ses mises à jour incessantes. Et nombreux sont ceux qui ont déjà abandonné ce plug-in.
Depuis 2010, Apple a exclu Flash de ses iPhone, iPad et de son navigateur internet Safari. Début de l'année 2015, c'est YouTube qui n'utilise plus Flash par défaut. Et le moteur de recherche Mozilla a annoncé lui aussi qu'il abandonnait Flash.
Adobe, lui-même, reconnaît que le HTLM 5, le remplaçant majoritaire de Flash, était plus performant. L'éditeur a même changé son logiciel d'animation Flash Professional CC par Animate CC qui sort en 2016.
Impacts sur les imprimeurs
Cette nouvelle étape précise encore un peu plus la fin de Flash. Pourtant de nombreux sites internet fonctionnent encore avec ce plug-in.
Ces sites vont devenir contraignants pour les internautes, et sur internet cela signifie invisibles.
De plus, les imprimeurs ayant investi dans une solution web-to-print basée sur Flash (la technologie Flex) se retrouvent avec un système de plus en plus obsolète.