Avec un chiffre d'affaires à 1,3 million d'euros en hausse depuis 5 ans, l'imprimerie Bureau 2000, installée à Plougastel dans le Finistère, renouvelle une grande partie de son parc offset et prépresse avec le constructeur allemand Heidelberg, et par la même occasion va agrandir son bâtiment.
La bonne santé de l'entreprise fondée en 1985 tient principalement à son offre que la différencie de ses confrères. Bureau 2000, qui compte 12 personnes, dispose d'un équipement diversifié et spécialisé qui lui permet de répondre aux commandes qui ne rentrent pas dans des processus industriels, comme les carnets chimiques (le plus gros marché de Bureau 2000), la numérotation, les impressions Pantone, la mise sous pli, les enveloppes ou encore les adhésifs avec pré-découpe. Mais cela ne signifie pas à faible volume, précise Gabriel Fraisse, le co-fondateur et le co-directeur.
Plusieurs investissements amortis avec la loi Macron
Souhaitant augmenter sa réactivité et sa qualité, l'imprimeur a choisi d'investir dans de nouveaux équipements en profitant du dispositif de la Loi Macron qui permet un suramortissement de 40 % sur le matériel neuf installé avant le 14 avril 2016 (plus d'informations sur Investir dans de nouvelles presses avec le suramortissement).
Cette semaine, Bureau 2000 va recevoir un CTP Suprasetter A 52 ATL avec chargement automatique des plaques et un flux complet Prinect Prepress Manager CIP3.
En offset, Gabriel Fraisse remplace ses deux presses Heidelberg datant de 2001 et 2009, par deux Speedmaster SX 52, l'une en 2 couleurs et l'autre en 4 couleurs. L'imprimeur a également ajouté une découpe en ligne Print Line, qui servira sur les deux machines.
30 % de productivité en plus attendus
Arrivant en mars 2016, ces deux presses offset devraient augmenter la productivité de 30 % grâce à leur vitesse de roule de 15 000 feuilles par heure contre 13 000 actuellement et grâce à leur automatisation.
Bureau 2000, qui imprime environ 4 millions d'enveloppes par an, a également investi dans un margeur d'enveloppes Heidelberg servant sur les deux machines. Cela lui permettra de produire 15 000 enveloppes à l'heure, alors qu'aujourd'hui, sans margeur, l'imprimerie est plutôt à 5000 enveloppes/heure.
Gabriel Fraisse compte ainsi grandement augmenter la réactivité de l'entreprise : "Comme nous sommes en queue de chaîne, quand nous donnons 48 heures de délai, c'est trop. Donc nous voulons améliorer la qualité de service."
La norme ISO 12 647 en vue
Et un autre des points forts de ce matériel pour le directeur est le système Easy Control sur la Speedmaster 4 couleurs. L'Easy Control mesure et contrôle les couleurs CMYK et les couleurs spéciales en spectre-colorimétrie en sortie. "Cela pourrait nous permettre d'être ISO (12 647, ndlr)," explique-t-il.
Côté façonnage, l'atelier sera aussi renforcé avec l'arrivée d'un troisième massicot, un Polar N 78 NP Plus, afin de suivre les cadences en amont.
Un bâtiment bientôt agrandi de 50%
Et, pour compléter ces investissements, le site d'impression va être agrandi. Bâti en 2000, l'atelier trop étroit de 600 m2 sera agrandi de 50 %.
Le permis de construire vient tout juste d'être accepté et il faudra que les travaux soient terminés pour accueillir les deux presses Heidelberg.