C'est un ancien de Mozilla, Brendan Eich, qui en est à l'origine. Le nouveau navigateur Brave a été conçu pour "réparer le web", selon les termes de ses auteurs. L'idée est de proposer un navigateur partiellement débarrassé des publicités et donc moins intrusif et plus rapide.
Concrètement, Brave contient un bloqueur de pub (adblock) destiné aux pubs qui tracent les internautes et récoltent leurs données. Le navigateur favorise les connexions sécurisées et s'attaque directement à certains cookies (fichiers déposés dans le navigateur qui mémorisent les informations concernant l'internaute).
Une publicité sélectionnée
La fonction du navigateur n'est pas de supprimer toutes les publicités, mais de réduire leur nombre et de remplacer celles qu'il juge intrusives par des publicités "saines". "Nous réduisons le nombre total de publicités reçues par l'utilisateur et augmentons leur qualité et leur pertinence, tout en bloquant les trackers qui suivent votre activité à travers les sites", annonce l'entreprise.
Les publicités sélectionnées interviendront dans des espaces de taille standard, sans entrainer de ralentissement dans l'affichage des pages, promet le navigateur. Les temps de chargements ralentis à cause de publicités trop lourdes poussent en effet de nombreux internautes à se tourner vers des bloqueurs de publicité.
Pour gagner de l'argent, Brave entend créer son propre réseau d'annonceurs. Le navigateur, qui n'existe pour l'instant qu'en version bêta devrait arriver dans le courant de l'année.