Fin de la grève à JCDecaux ?

C'est sur le site de Sainte-Apolline dans les Yvelines que se tenaient les négociations. © Cgt JCDecaux-rp

Les 15% de grévistes qui ont "occasionné quelques perturbations" selon la direction ont obtenu un 1% d'augmentation générale des salaires mais cela reste insuffisant pour la CGT.

Après une grève significative le 13 janvier des salariés de JCDecaux sur les sites français, un accord a été signé le 21 janvier entre la direction et deux syndicats.

Le syndicat de la Confédération générale du travail (CGT), le premier syndicat avec 30 % de représentativité, estime le nombre de grévistes à 15 % sur les 3500 salariés français, dont une forte mobilisation du personnel de terrain d'environ 40 %.

"Les ateliers de roulage de Lyon (dans les Bouches-du-Rhône, ndlr) et d'assemblage de Maurepas (dans les Yvelines, ndlr) étaient très mobilisés notamment," précise Patrice Dudragne, représentant syndical au CE et secrétaire général de la CGT de la Filpac Île-de-France.

 
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Rencontre avec les salariés des ateliers de Ste Apolline

Posté par Cgt Jcdecaux-rp sur samedi 16 janvier 2016

La direction nous a confié que ce mouvement social avait "occasionné quelques perturbations". Elle souligne néanmoins que cela a été "sans impact sur l'exploitation et l'affichage".

"Tout est rentré dans l'ordre dès le lendemain, soit le 14 janvier, avec une reprise des négociations. Un accord a été signé par l'UNSA (l'Union nationale des syndicats autonomes, ndlr) et la CGC (Confédération française de l'encadrement, ndlr) le 21 janvier". Elle souligne que cet accord est valide, ces deux syndicats, avec 18 % et 15 %, représentant plus de 30 % des organisations syndicales.

L'accord prévoit, entre autres, une augmentation générale des salaires de 1 %.

La CGT, non-signataire en demandait 4 %. Et le projet de géolocalisation des itinérants reste d'actualité. Un projet jugé "exclusivement disciplinaire" par le syndicat CGT. "C'est le bracelet électronique de l'ouvrier itinérant coupable simplement d'être en bas de l'échelle sociale", peut-on lire sur leur site internet.

"Les gens de terrains ont déjà beaucoup de matériels qui nous géolocalisent déjà. Donc on ne comprend pas," précise Patrice Dudragne.

"Trois ou quatre syndicats ne vont pas en rester là. Avec FO (Force ouvrière, le 3e syndicat, ndlr) et la CFTC (Confédération française des travailleurs chrétiens, ndlr), nous avons fait un tract commun pour continuer à nous battre contre la géolocalisation et l'augmentation des charges de travaux."

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