Dans les solutions web to print, deux technologies informatiques co-existaient jusqu'à aujourd'hui. Les éditeurs de solutions web to print avaient le choix entre une architecture utilisant le format d'Adobe, Flash, ou le format HTML.
Et si le Flash avait la côte il y a cinq ans, il a peu à peu perdu de sa suprématie avec la découverte à répétition de failles de sécurité.
En juillet 2015, Apple, Google et Facebook imploraient Adobe d'arrêter définitivement la commercialisation de Flash.
Et cette année, Flash est enfin (presque) abandonné par son propriétaire Adobe, qui remplace cette année son logiciel Flash Professional par un nouveau Animate. L'éditeur reconnaît désormais que les "standards open source comme HTML5 ont mûri et permettent bon nombre des possibilités que Flash a lancées". (Lire Adobe annonce enfin la fin du format Flash.)
Peu à peu bannis du web, les modules Flash développés par les imprimeurs cessent donc de fonctionner.
Flash remplacé par la solution HTML
Contacté par la rédaction, l'éditeur de la solution web to print PrintFlux nous a confirmé cette tendance : "On a constaté que tous les grands comptes ont déjà supprimé Flash depuis plusieurs mois sur tous les postes de leurs salariés pour des raisons évidents de sécurité. Ils se sont tous tournés vers les solutions HTML sans Flash."
PrintFlux a misé depuis sa création en 1999 sur des solutions n'intégrant pas de Flash : "Nous avons préféré une solution 100% HTML car nous avions senti dès le début que le Flash poserai un jour ou l'autre des problèmes."
Les imprimeurs web to print qui ont choisi sur le modèle Flash ou contenant du Flash se trouvent donc devant plusieurs difficultés.
Dans un premier temps, ils doivent contrer rapidement l'arrêt de ce format pour que leurs clients aient toujours accès à leurs services. Mais ils doivent trouver une solution pérenne et revoyant tout le déploiement dans cette technologie aujourd'hui obsolète, et cela va engendrer une perte financière importante.