La maison d'édition bordelaise Finitude a de quoi se réjouir. Elle peut en effet se targuer d'avoir signé l'un des plus grands succès éditoriaux de ce début d'année. Sorti début janvier, le roman En attendant Bojangles d'Olivier Bourdeaut, dont le titre fait référence à la célèbre chanson de Nina Simone Mr Bojangles, s'est déjà vendu à 50 000 exemplaires.
Un succès plutôt inhabituel chez un petit éditeur, d'autant plus qu'il s'agit d'un premier roman. À 35 ans, Olivier Bourdeaut fait ainsi une entrée magistrale en littérature. Son roman, qualifié de "léger", de "pétillant", ou encore "d'extravagant" fait l'unanimité auprès des critiques littéraires. On compare l'univers de l'écrivain à celui de Boris Vian ou Jacques Prévert.
Imprimé chez Floch, le livre a pour l'instant été tiré à 83 000 exemplaires et vendu dans dix pays, dont les États-Unis. "Il est actuellement traduit dans treize langues et nous avons reçu aujourd'hui même une offre d'un éditeur coréen", nous a confié Thierry Boizet, qui a fondé les éditions Finitude avec sa femme Emmanuelle Boizet en 2002.
Bientôt adapté sur grand-écran ?
En attendant Bojangles sortira dans sa première version étrangère ce mois-ci en Suède et le mois prochain en Italie. En France, il est déjà sélectionné pour 14 prix. Et l'aventure pourrait également prendre le chemin des salles de cinéma. L'éditeur explique avoir reçu plusieurs offres pour obtenir les droits d'adaptation sur le grand écran.