La Filpac-CGT veut mettre en place un réseau d'impression dans l'Est de la France

L'organisation syndicale souhaite que soit engagée une réflexion sur des investissements permettant de pérenniser le papier et les emplois qui en dépendent.

Les délégués Filpac-CGT des centres d'impression du pôle presse du Crédit Mutuel d'Alsace et Lorraine (PPCM) ainsi que celui de presse nationale Nancy-Print se sont réunis le 22 mars à Nancy afin de faire le bilan des problématiques liées aux charges de travail sur les différents sites de production. Pour les délégués, le constat de la baisse de diffusion ne peut à lui seul justifier des restructurations voire des concentrations.

"À l'heure où le chiffre d'affaires print génère la quasi-totalité des recettes, il devient indispensable d'engager une réflexion sur de véritables investissements permettant de pérenniser le papier et les emplois qui en dépendent", ont déclaré les délégués via un communiqué. Ils souhaitent notamment engager des négociations avec les éditeurs concernés qui se traduiraient à terme par la signature d'un accord "garantissant l'avenir des titres et des emplois". Ils invitent ainsi la direction du pôle presse du Crédit Mutuel à communiquer sa stratégie sur l'avenir des titres et de ses outils industriels.

Les délégués syndicaux ont également décidé de former un groupe de travail impression sur l'Est de la France. Leur mission consistera à créer un réseau d'impression "capable d'absorber des charges de travail provenant de tous les secteurs : presse quotidienne et périodique régionale, départementale, nationale, labeur, magazines." La Filpac-CGT ajoute qu'aucun transfert des charges de travail ne pourra avoir lieu tant qu'un accord n'aura pas été signé

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