Un prêt de 100 millions d'euros a été accordé par la Banque européenne d'investissement (BEI) au constructeur allemand Heidelberg. Ce crédit doit soutenir les activités de recherche et développement (R et D) d'Heidelberg. Ces futures innovations seront axés sur la digitalisation, l'intégration de logiciels et l'agrandissement du portefeuille de produits impression numérique.
Ce programme de R et D se déroulera sur plusieurs années. Et le montant pourra être réduit par tranches, chaque tranche ayant un mandat de sept ans. Cette aide fait partie du Fonds européen pour les investissements stratégiques (FEIS), la pièce maîtresse du plan d'investissement pour l'Europe et lancée en septembre 2015. Heidelberg est la première grande entreprise allemande à en bénéficier.
"Heidelberg prouve qu'il est rentable d'investir dans la recherche et le développement, et FEIS contribue à faire vivre cet esprit d'innovation en Europe," commente Ambroise Fayolle, la vice-présidente, chargée des prêts en Allemagne de la BEI, dans un communiqué.
Heidelberg utilisera ce financement pour développer la digitalisation dans l'industrie et se renforcer sur les segments emballage, impression numérique et service.
Vers une autonomie plus grande
Gerold Linzbach, pdg de Heidelberg, précise : "Nous voyons l'imprimerie digitalisée et industriellement organisée comme un élément essentiel à la réussite future des entreprises dans notre secteur. En collaboration avec nos partenaires, nous voulons développer des produits et services durables qui mèneront nos clients vers la réussite."
Le constructeur souhaite rendre les imprimeries plus compétitives en intégrant et en automatisant dans sa totalité la chaîne de valeurs des clients industriels. "Les systèmes combinés aux services appropriés fonctionneront à l'avenir de manière de toujours plus autonome", prévoit le constructeur.
Il compte également permettre à ses clients de développer leurs modèles commerciaux grâce à de nouvelles solutions d'impression numérique.