"Pour l'avenir de l'imprimerie, il faut se battre. Nous sommes dans un contexte économique difficile. C'est à celui qui présentera la meilleure qualité, le meilleur prix et les meilleurs délais.
Et il faut, peut-être, maintenant élargir le territoire, partir à la conquête - c'est bien normand comme terme - de nouveaux marchés au moins en Europe.
Nous avons subi - "nous" imprimeurs de mon âge (79 ans, ndlr) - la mise en place de l'Europe à l'époque où tous les pays au fur et à mesure qu'ils arrivaient dans l'Europe étaient subventionnés pour qu'ils créent des imprimeries bien équipées. Ils avaient des subventions, et nous, nous devions acheter, faire des crédits à la banque, etc. Ça nous a coûté très cher ! Nous avons eu comme ça une concurrence tout de même anormale : nous les avons aidés à investir et ils viennent ensuite sur notre marché. Ce n'est pas logique. Mais aujourd'hui, cela commence à s'aplanir."