Nous sommes allés poser la question à Yann Venance, consultant web-to-print depuis 1998 chez PrintFlux.
L'analyse du besoin est clairement l'étape la plus difficile à appréhender, mais aussi la plus importante. Une erreur d'analyse ou une incompréhension des besoins du client et c'est tout le projet qui tombe à l'eau.
D'abord parce que le Web to Print représentera une part non négligeable du chiffre d'affaires – nous constatons qu'elle atteint facilement 10 à 15 % la première année et jusqu'à 40 à 50 % à 3 ans – une panne technique peut rapidement avoir des conséquences catastrophiques.
Ensuite, parce que le grand compte va vous auditer… Un exemple pour bien comprendre l'importance de cette partie : les équipes de PrintFlux sont intervenues chez un imprimeur réalisant plus de 50 millions d'euros de chiffre d'affaires. D'après ses dires, sa solution fonctionnait parfaitement, mais il ne comprenait pas que son grand compte ne passait pas de commandes. Nous nous sommes aperçus que, outre les trous de sécurité permettant de voir toutes les commandes des produits confidentiels, le service était hébergé sur un PC, dans la chambre du stagiaire et chargé du projet (la connexion était meilleure qu'à l'imprimerie). Le soir, il devait même servir à jouer à Warcraft. Nous pouvons en rire maintenant, mais l'imprimeur était à deux doigts de perdre un de ses principaux clients…
Enfin, certains imprimeurs ont encore des positions idéologiques du type : je veux que mes données soient hébergées dans mes locaux parce que je me sens plus rassuré. Elles sont bien sûr à prendre en compte, mais ne doivent pas faire l'impasse de l'analyse du besoin…
Présent depuis 1998 sur le marché du W2P, PrintFlux motorise un large panel de franchises, grands comptes, administrations, etc. De part cette expérience de terrain, nous apportons aux imprimeurs une solution immédiatement opérationnelle.