Armor (240 millions d'euros de chiffre d'affaires 2015 dont 80% à l'export) lance une nouvelle activité dédiée au développement et à la production d'encres industrielles de haute qualité pour impression numérique.
Le groupe, leader dans la production de cartouches jet d'encre, la vente de cartouches laser remanufacturées et le ruban transfert thermique pour emballage et étiquettes code barres, souhaite répondre aux nouveaux marchés des encres qui touchent de nouvelles applications et dans des domaines de plus en plus larges.
Ces nouvelles encres peuvent concerner les matériaux de haute technicité, comme les skis ou les supports thermo-formables, mais également les arts graphiques.
De nouvelles possibilités
Hubert de Boisredon, président directeur général Armor, explique : "Les nouvelles encres industrielles Armor peuvent être utilisées par les industriels de l'imprimerie et de l'art graphique, grâce à l'adaptation sur mesure par les équipes Armor de la formule d'encre, la constitution du substrat et la technologie d'impression."
Il poursuit : "En proposant des impressions spécifiques sur mesure, cette nouvelle solution Armor favorise la création de nouveaux segments de marché, par exemple décors en bois coloré pour l'industrie du plancher stratifié, emballages individualisés par marchés pour l'industrie de l'emballage, etc."
Le groupe pourrait également développer à moyen terme les encres fonctionnelles (conductrices, isolantes, photo-catalytiques), utilisées par exemple dans les domaines de l'énergie ou de l'électronique de pointe.
Un développement et une fabrication en Europe
Pour réaliser ces développements, Armor, qui emploie 2000 personnes sur 24 sites dans le monde, mobilise ses équipes d'ingénieurs chimistes de toute l'Europe. La recherche et développement (R et D) est pilotée depuis la France et l'Allemagne, la formulation finale des encres réalisée en Allemagne, et leur fabrication sur le site polonais du groupe, qui permet des capacités de production à grande échelle.
Cette activité a déjà démarré avec des premiers partenariats industriels noués début 2016.