"Tout le monde va vers tout.
Historiquement, le gros de l'impression numérique était, quand même, réservé à la signalétique – qui était en sérigraphie.
Aujourd'hui, les gens de la signalétique commencent également à faire de l'objet puisqu'ils servent le client en matière de signalétique et le client a besoin d'objets beaucoup plus petits imprimés en numérique ou des goodies. Ils doivent donc également s'équiper pour faire ce genre de choses.
Et vous avez en amont, les imprimeurs offset qui servaient les clients sur tous les besoins de brochures et qui se rendent compte que ces clients ont également des besoins en plus petites séries, en l'affichage, en panneaux, et pour tout un tas de choses... Les imprimeurs offset s'équipent alors également en numérique pour faire de la micro série.
"Aujourd'hui on imprime 2 comme on imprime 400."
Même si en offset, on a tendance à caler pour 400 brochures, le client final peut avoir des besoins sur 10 panneaux de 2 m par 2 m. Et ces 10 panneaux étaient faits pour l'instant par d'autres structures.
Aujourd'hui – et c'est la raison de notre présence à la Drupa, les imprimeurs offset viennent chasser aussi sur les terrains du numérique en complément d'équipements.
Cette convergence des métiers vient du fait que tout le monde a faim, qu'il y a des procédés qui sont en train de migrer et que la notion de grande série disparaît au profit de micro séries de 5, 10, 20, 50 unités d'un même objet ou d'un même panneau. Voire 50 panneaux sont 50 panneaux différents ! Et le numérique permet de gérer ce genre de choses sans coût additionnel sans coût de pré presse.
Aujourd'hui le numérique c'est zéro prépresse : le fichier est poussé directement vers l'imprimante, sans préparation.
C'est donc quelque chose qui attire, car la notion de séries n'existe plus : on imprime 2 comme on imprime 400."