"J'ai été surpris par l'ampleur du numérique. Il y a 4 ans, on avait 2, 3 voire 4 halls. Là quasiment tous les halls avaient des machines numériques. Canon, Xerox, HP... avaient des espaces beaucoup plus importants que les constructeurs plus traditionnels.
Le numérique et les solutions web sont vraiment de plus en plus présents. On voit qu'il y a un virage qui est en train de s'amorcer et un gros changement pour les imprimeurs dits traditionnels.
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Chez Tillie (imprimerie Tillie Mopin située à Avelin près de Lille, ndlr), nous ne sommes qu'en machine traditionnelle continu. Aujourd'hui, nous allons peut-être chercher à investir aussi dans du numérique.
Et à un moment, nous nous sommes posé la question de l'avenir de la bobine, s'il fallait changer le procédé chez Tillie... Mais à la Drupa, nous en avons vu beaucoup quand même. Cela nous conforte : nous devons garder la bobine, par contre, il faut la transformer par rapport à ce que nous faisons actuellement.
Il faut falloir que nous la personnalisions un peu plus, que nous apportons plus de valeur ajoutée aux documents et d'autres services aux clients, comme la donnée variable par exemple.
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Avec l'acquisition de Gabel (entreprise rachetée fin 2015, spécialisée dans le cross-média et l'impression numérique, située à Maromme près de Rouen, ndlr), nous avons davantage un pied dans le numérique et le cross média. Cela nous a montré que c'était une bonne décision de reprendre cette entreprise.
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Cette Drupa montre bien les changements qui sont en train de se passer, on se rend compte qu'il y a beaucoup de choses qui bougent dans le métier. Et pour celui qui ne prend pas le train, ça va commencer à être compliqué..."