Verbatim - Le livre, un élément de communication fort, prisé par les politiques

En plus de la rentrée littéraire, de nombreux ouvrages politiques sont publiés. Située à Saint-Amand-Montrond dans le Cher, l'imprimerie CPI Bussière du groupe CPI, qui produit le roman primé par l'Académie française ("Le Dernier des nôtres" d'Adélaïde de Clermont-Tonnerre), imprime également de plusieurs de ces titres politiques: "Un président ne devrait pas dire ça…" de Gérard Davet et Fabrice Lhomme, "Vaincre le totalitarisme islamique" de François Fillon, "Les cloches sonneront-elles encore demain ?" de Philippe de Villiers, "Un quinquennat pour rien" de Eric Zemmour, "Tant pis ! Nos enfants paieront" de François Lenglet... Selon Pascal Choloux, directeur de CPI Bussière, cet engouement des auteurs politiques montre que le livre est encore un moyen de communication très fort.

"Ce qui est très marquant, c'est que, dans un monde dématérialisé, le livre reste un élément de communication très important à chaque événement médiatique, notamment en politique.

Aux hommes politiques, les livres semblent apporter une certaine crédibilité ou légitimité à leur programme. Les politiques étoffent leurs propos et apportent du poids supplémentaire à leurs arguments par un livre qui a plus de fond.

C'est assez rare d'avoir un événement qui n'est pas accompagné d'un livre. Après ou à l'origine de tous les événements médiatiques de ces dernières années, un livre est là. Par exemple, après les attentats du 11 septembre, beaucoup de livres sont sortis ou, dans le sens contraire, le livre de Valérie Trierweiler Merci pour ce moment (Les Arènes), imprimé par le groupe CPI, qui a crée l'événement.

Le livre reste toujours très dynamique dans la communication et dans le complément d'information sur des thèmes divers et variés."

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Le Dernier des nôtres d'Adélaïde de Clermont-Tonnerre (Grasset), Grand prix du roman de l'Académie française 2016.
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