Pour la première fois dans son histoire, Floch cumule cette année 6 prix littéraires : le Femina étranger avec Les Vies de papier de Rabih Alameddine (Les Escales), le Renaudot avec Babylone de Yasmina Reza (Flammarion), le Renaudot essai avec Le monde libre de Aude Lancelin (Les liens qui libèrent), le Prix le Parisien Magazine avec Ma part de Gaulois de Magyd Cherfi (Actes sud), le Goncourt, partagé avec Normandie Roto, pour Chanson douce de Leïla Slimani (Gallimard) et l'Interallié avec Repose-toi sur moi de Serge Joncour (Flammarion).
Un planning bien chargé donc pour l'imprimerie mayennaise, témoignage d'une belle remontée après une période de difficultés financières et un placement en redressement judiciaire. Et ce n'est qu'un début :
"Floch a encore de la capacité, et en aura encore plus en 2017 avec le démarrage de notre 7e génération de ROTOPAGE qui portera la capacité de Floch vers les 30 millions de livres monochromes par an", précise Hubert Pédurand, président de Floch et Directeur général de la Scop Laballery, le nouveau propriétaire.
"Les salariés sont ravis et qui plus est, ce sont les femmes qui sont mises à l'honneur ; 4 salariés sur 7 chez Floch sont des femmes, le parallèle est amusant. Ce rebond industriel est tout à l'honneur des éditeurs de littérature général, clients de l'imprimerie Floch. Qu'ils en soient remerciés, ils ont tous soutenu Floch avant, et pendant les 18 mois de la période de redressement, maintenant ils répondent présents pour le rebond. FLOCH is back."
Photo en une de l'article (de Gauche à droite) : Hubert Pédurand, Bernie Louveau (directrice de Production), Nathalie Veillard (Responsable Façonnage), Patrice Jourdan (Responsable Impression), Rosabelle Cormier (Directrice de Fabrication), Isabelle Livet (Chef d'atelier), Edouard Floch (Directeur Général).