Fondée en 1937, l'imprimerie Cloître s'apprête à fêter ses 80 ans. Cette entreprise installée à Saint-Thonan dans le Finistère (29) emploie aujourd'hui 115 salariés pour un chiffre d'affaires de 14,5 millions d'euros.
Imprimeur généraliste, Cloître possède un portefeuille client allant du particulier, aux agences de com, entreprises, maisons d'édition, institutions, etc. La société réalise les deux tiers de son chiffre d'affaires sur la Bretagne et un tiers sur Paris où elle possède une agence commerciale. Interview de Christophe Dudit, président de l'imprimerie Cloître.
Qu'est-ce qui a changé dans votre entreprise en un an ?
Christophe Dudit - Je ne parlerais pas véritablement de changement, mais d'évolution. L'entreprise continue à évoluer avec notamment un projet que nous avons initié en 2015 qui est le projet Défi (Développer des expertises en fabrication imprimée).
Ce projet d'entreprise nous a permis de répertorier pas moins de 200 actions qui sont remontées de la part des collaborateurs, visant à améliorer le fonctionnement de l'entreprise.
Un des évènements majeurs de l'année pour l'imprimerie a été notre voyage à la Drupa. Nous sommes partis à 80 salariés pendant trois jours sur le salon. L'objectif était de faire partager à tous les membres de l'entreprise, et pas seulement à la direction, comment vit l'imprimerie, quelles sont ses évolutions, quel chemin nous devons prendre, etc. Ça a été un grand moment pour tout le monde et une belle aventure humaine.
Globalement, si beaucoup de choses changent dans le secteur, nous continuons sur notre chemin, avec toujours l'humain au centre des préoccupations.
Avez-vous des projets d'investissement pour 2017 ?
CD - Nous avons des projets d'investissement qui devraient voir le jour au 1er semestre 2017 en impression et façonnage, mais c'est encore un peu tôt pour en parler.
L'évènement important de l'année 2016 du secteur qui vous a marqué ?
CD - Ce qui me revient spontanément c'est nos politiques qui nous disent qu'il faut faire du made in France, mais qui impriment en Italie. Sinon, toujours dans la continuité, il faut croire au papier parce qu'il a encore de belles années devant lui. Il ne faut pas opposer le papier au numérique. Ce sont deux médias complémentaires. Le papier a encore totalement sa place en terme de communication. Le papier n'est pas mort, il faut juste l'imprimer en France…