L'Institut de recherches et d'études publicitaires (Irep) et France Pub ont publié les chiffres du marché publicitaire français de l'année 2016. Des chiffres encourageants puisqu'après quatre années de baisse continue, les recettes publicitaires des médias français se sont stabilisées en 2016 (+0,0 %).
Les recettes nettes des médias historiques + internet sont même reparties en hausse de 1,1 %, grâce au dynamisme du numérique et dans le cadre d'une année marquée par les évènements sportifs (Jeux olympiques et euro de football). Mais sans internet, les recettes des médias historiques continuent de décliner (-1,6 %).
La presse papier continue sa chute
Sans internet, la presse imprimée continue à décliner. Les recettes publicitaires des quotidiens nationaux ont diminué de 11,4 %, celle des quotidiens régionaux de 4,8 % et celles de la presse hebdomadaire régionale de 1,2 %. Les recettes publicitaires des magazines baissent de 7,3 %.
Perspectives pour 2017
Pour 2017, l'Irep prévoit une stabilisation sur "le périmètre total" et une croissance de +1,5 % sur le périmètre médias historiques + internet. L'institut prévient toutefois que 2017 est une année d'élection, période généralement moins positive pour le marché publicitaire.
"Le marché publicitaire devrait cependant être soutenu par le redressement financier des entreprises et, tout au moins en ce début d'année, par un climat des affaires et un niveau de confiance des consommateurs qui se situent au-dessus du niveau moyen mesuré par les indicateurs conjoncturels de l'INSEE", indique l'Irep.
Dans ce contexte, l'institut table sur une progression de l'ensemble du marché publicitaire (médias historiques + internet, autres médias et médias propriétaires) de +1 %.
