Verbatim / Le cap du bio dans le routage doit être franchi, selon Bruno Collos

Brunos Collos, créateur du film Biowrap et pdg de SMS Graphique.

Depuis 2017, les films de mis sous pli doivent être biodégradables. Bruno Collos, qui a développé le film Biowrap qui répond à cette nouvelle norme, a constaté que cette nouvelle loi n'était encore tout à fait intégrée par tous les acteurs du marché du routage.

"Nous avons fait un peu plus de 20 tonnes de films Biowrap sur le mois de mars ce qui peut sembler peu pour les acteurs installés sur le marché, mais nous, nous sommes très satisfaits ! Et surtout nous avons 100 % de satisfaction client ! Aujourd'hui nous n'avons eu aucun retour, aucune problématique machine que ce soit sur des machines Sitma, SMC, Buhrs… Nos 18 mois de développement portent leur fruit ! (plus d'information sur Biowrap, le nouveau film de routage biodégradable)

(...) Mais on sent malgré tout que certains éditeurs ou routeurs imprimeurs ont du mal à franchir le cap du bio à cause de l'écart tarifaire entre l'ancien PE polypropylène et le bio compost. Pourtant la loi est passée au 1er janvier 2017 et le film biodégradable est maintenant obligatoire. Ce sont des coûts plus importants oui, mais le film ne représente qu'une toute petite part du prix de revient du mailing.

La problématique des routeurs maintenant, c'est d'expliquer à leurs clients qu'ils sont dans l'obligation d'utiliser des films biodégradables parce que la loi est passée. Et puis le surcoût doit être pris tout ou partie par le client final. (...)

Et au-delà des routeurs, ce sont les annonceurs ou donneurs d'ordres qui doivent être convaincus du bien fondé de ce changement de mentalité et inciter l'ensemble de la chaîne graphique à une éco-responsabilité plus active."

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