À Liverpool au Royaume-Uni, un panneau d'affichage digital situé dans un centre commercial a été piraté le 29 mai dernier. Loin d'apporter un message hostile ou nuisible, les hackers se sont montrés bienveillants dans leur démarche.
Voici le message qu'ils ont fait diffuser à l'écran : "Nous vous suggérons de renforcer votre sécurité. Cordialement, vos pirates amicaux du quartier."
Les hackers ont signé par le hashtag #JFT96, une abréviation de "justice for the 96", en hommage aux 96 supporters de l'équipe de football de Liverpool qui sont morts lors de la catastrophe de Hillsborough en 1989.
Suite à la diffusion du message, les responsables en charge de l'affichage des annonces sur le panneau ont procédé à sa fermeture. Les panneaux d'affichage de la ville sont gérés par l'entreprise Elonex.
Cet exemple de piratage est loin d'être inédit. Mais il illustre une fois de plus la vulnérabilité des appareils connectés.
Quelques semaines plus tôt, c'est à Paris qu'un panneau d'affichage lumineux de la ville s'est fait piraté. Avant le premier tour des élections, les hackers souhaitaient adresser un message aux politiques et aux citoyens :
"François Fillon, rends l'argent. Marine Le Pen, rends l'immunité - Citoyen rends toi utile, vote !"
Panneau de la mairie de Paris en ce moment "Fillon rends l'argent" pic.twitter.com/ldOo3cTxwh
— Eugénie Bastié (@EugenieBastie) 21 avril 2017
On peut citer d'autres exemples de piratage du même genre un peu partout dans le monde. Au Mexique, des hackers ont diffusé des clips pornographiques. Lors de la conférence Def Con (convention de hackers la plus connue à travers le monde) de l'année dernière, un groupe a dévoilé une méthode pour pirater un panneau en local.