Baron et fils, située à Clichy en Hauts-de-Seine, s'est équipée en avril d'une presse numérique toner Versafire CP 110 (ex-Linoprint) d'Heidelberg. L'imprimerie, qui réalise 2,5 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2016 et emploie 11 personnes, produit de plus en plus d'impressions en numérique.
"Nous avions deux presses numériques et les chiffres de tirages étant de plus en plus conséquents, il fallait continuer sur cette lancée", explique Florent Sylvestre le gérant.
Cette Versafire CP remplace une presse d'ancienne génération du même constructeur.
Le numérique pour s'adapter au marché
"Nous avons repris à peu près la même ce qui nous permet d'avoir une force de frappe en numérique intéressante et nous gardons l'offset ce qui nous permet d'avoir une complémentarité."
Il constate depuis quelque temps un changement du marché.
"Depuis 2 ans, le tonnage moyen a un tout petit peu diminué. Mais la façon dont on produit n'a plus rien à voir : les tirages ont diminué. Par exemple, avant nous faisions 10 000 têtes de lettres pour un client et maintenant c'est 2 x 5000 ou 4 x 2500. Ou encore ce sont des brochures en différentes langues, 400 en français et 200 en anglais. L'impression en numérique est parfait pour ces demandes."
La Versafire, trois critères indispensables pour l'imprimeur
Et s'il a choisi le constructeur allemand, c'est que les presses numériques toner Heidelberg répondent aux trois points de son cahier de charges.
L'imprimeur détaille : "Elles n'ont pas besoin pas d'extracteur d'air ni de climatisation (nous sommes très sensibles à l'environnement).
Ensuite, je ne veux pas avoir de stock papier pour le numérique, cette machine utilise le même papier que l'offset.
Et le troisième point : l'impression est sans effet braille ni surbrillance.
Peu de machines répondent à ces trois critères… "
