L'imprimerie Statim à Périers dans la Manche (50) s'est équipée à la dernière Drupa d'une Rapida 106 sept couleurs avec tour de vernis acrylique.
Mise en production fin 2016, cette nouvelle presse imprime emballages en carton compact et étiquettes sèches à une vitesse allant jusqu'à 20 000 feuilles/h.
Répondre aux nouveaux défis du marché
C'est pour faire face à la baisse de la moyenne du tirage et à la pression constante sur les prix que Cédric Laroue et Christophe Pitrey, associés et dirigeants de Statim, ont voulu renouveler leur parc machine.
La production de Statim est composée à 50 % de suremballages en carton compact et à 50 % d'étiquettes sèches pour la conserverie et les produits frais. Les emballages sont imprimés sur du carton compact type GD recyclé, kraft ou GC dont les grammages varient de 200g à 600g. Les étiquettes sont réalisées avec du papier 70g à 110g.
Ce large panel de grammage répond à la volonté de la direction d'étendre son offre :
"Notre volonté est d'axer tous nos efforts sur la réactivité des services que nous offrons à nos clients. Nous sommes à leur écoute et essayons de les convaincre par la qualité de nos produits et par notre réactivité", explique Cédric Ladroue.
Pourquoi la KBA Rapida 106 ?
Statim n'a pas choisi la KBA Rapida sur un coup de tête. La direction s'est donné un an de réflexion durant laquelle elle a visité plusieurs usines de confrères, fait des tests d'impression chez les constructeurs et réalisé de nombreuses recherches et comparatifs.
"La nouvelle machine devrait répondre à nos exigences spécifiques liées à notre double activité, passer aussi bien du papier fin que du carton compact, et ceci à des vitesses élevées et avec une qualité supérieure et constante sans que les changements de travail prennent trop de temps. De plus, on voulait une logistique et un non-stop relativement simples à utiliser parce que nos équipes ne s'en servent qu'occasionnellement. Le contrôle colorimétrique a également été un facteur décisif."
Pour répondre à ces exigences, Statim a opté pour la KBA Rapida 106 en version high-speed 20 000 f/h et dotée de nombreux automatismes et gain de temps (chargement automatique des plaques, lavage automatique, non-stop automatiques à la marge et à la réception, système de contrôle couleur embarqué...)
Une hausse de la productivité de 33 %
Les trois objectifs principaux de Statim avec cet investissement étaient : une hausse de la productivité, une meilleure qualité et une réduction de la gâche. Après plusieurs mois d'activité, Statim atteint ses objectifs :
"Avec notre ancienne presse, on était totalement saturé. Notre taux d'occupation devait être aux alentours de 110 %. On travaillait même le dimanche pour pouvoir répondre aux demandes de nos clients. Avec une telle saturation, il était impossible de développer notre activité auprès de nos clients existants ou d'aller chercher de nouveaux marchés, alors que les demandes étaient là. Aujourd'hui, après une phase d'adaptation, nous commençons à voir notre productivité sensiblement grimper. Au mois de mai, notre production moyenne a gagné 33 % par rapport à l'avant KBA."
La direction estime que ses attentes en termes de qualité et de gâche ont également été satisfaites : "Nous produisons plus vite et avec une meilleure régularité."
Cédric Ladroue, Christophe Pitrey, Pierre Pitrey, avec Michel Faust et Sylvain Bacquaert (KBA) à la Drupa 2016.
De nouveaux investissements et une hausse du chiffre d'affaires
"Depuis l'arrivée de la nouvelle machine, notre atelier de façonnage carton est complètement saturé. Nous devons donc investir dans les 6 à 12 mois à venir dans des auto-platines supplémentaires", explique l'entreprise normande.
D'ici fin 2017, Statim projette également de basculer toute sa production en impression faible odeur et faible migration. L'imprimerie enregistre une hausse de la demande pour des encres à faible migration et odeur. Une demande qui représente aujourd'hui 30 % à 40 % des dossiers.
En 2015 et 2016, Statim a enregistré un chiffre d'affaires de 6,2 millions d'euros avec une quarantaine de salariés. Dans les 3 ans à venir, l'entreprise vise à atteindre un CA de 8 millions d'euros, preuve d'un avenir très prometteur.