Dans une conjoncture pour le moins difficile, l'imprimerie Floch a retrouvé le chemin du succès. Si en 2015, la partie semblait perdue pour l'imprimeur, alors en redressement judiciaire avec 2,2 millions de pertes, son rachat par la scop Laballery a été salutaire. Un an plus tard, en 2016, Floch affichait 571 000 euros de résultats positifs.
Une rentrée couronnée de prix littéraires
La vague de prix littéraires qui rythme la rentrée et les tirages exponentiels qui en découlent ont été particulièrement profitables à l'imprimerie Floch qui a imprimé en 2017 :
- Le Grand Prix de l'Académie française avec Mécaniques du chaos de Daniel Rondeau publié chez Grasset,
- Le prix Renaudot avec La Disparition de Josef Mengele de Olivier Guez (Grasset),
- Le Renaudot Essai avec De l'ardeur de Justine Augier (Actes Sud),
- Le Femina Essai avec Mes pas vont ailleurs de Jean-Luc Coatalem (Stock),
- Le Médicis Essai avec Celui qui va vers elle ne revient pas de Shulem Deen (Globe),
- Le Prix de Flore avec Paname Underground de Johann Zarca (Actes Sud),
- Le Goncourt des Lycéens avec L'art de perdre de Alice Zeniter chez Flammarion.
Pour Hubert Pédurand président de Floch, le succès de cette rentrée est tout à l'honneur des éditeurs qu'il remercie d'avoir maintenu leur confiance en Floch depuis la reprise par Laballery en février 2016 :
« Floch c'est une signature dans le monde de la littéraire générale, les éditeurs retrouvent la joie de retravailler avec Floch et ses équipes. Les perspectives économiques de l'entreprise sont bien orientées, l'entreprise est saine, le personnel motivé, les Rotopages éprouvées et fiables, l'actionnaire solide, des investissements en commun seront annoncés bientôt ».