PEFC, sa réponse au rapport de WWF sur l'édition

Contrairement à ce que laisse entendre WWF France, la majorité des éditeurs français s'est engagée dans le développement de la certification de gestion forestière durable pour ce qui concerne le papier et l'impression.

À l'occasion du salon du livre de Paris 2018 et de la publication du rapport controversé de WWF intitulé Les livres de la jungle (lire WWF France dézingue l'édition jeunesse française), PEFC France met certaines choses au point.

L'organisation non gouvernementale de promotion de la gestion durable des forêts tient à souligner que la grande majorité des éditeurs français s'est engagée, dès la création de PEFC en 1999, dans le développement de la certification de gestion forestière durable pour ce qui concerne le papier et l'impression.

Dans son rapport, WWF pointait du doigt la faible utilisation de papier certifié FSC ou recyclé dans les livres des éditeurs français : "En France, sans doute par manque de pression suffisante et dans la durée de la part des ONG ou du consommateur, la plupart des belles initiatives (ex. la sortie en 2005 d'Harry Potter sur papier FSC) n'ont duré que le temps de la publicité lors d'une sortie littéraire. Editis semble le seul groupe majeur s'engageant aujourd'hui clairement sur le volet amont (papier, forêt), via la certification FSC de son service d'approvisionnement en papier."

Un traitement différencié des certifications FSC et PEFC

Et PEFC France s'étonne du "traitement différencié" dans le rapport du WWF des deux systèmes de certification FSC et PEFC, traitement "qui ne se justifie nullement au regard des critères d'exigence de PEFC".

Il rappelle que le système de certification PEFC est leader en France avec 8 millions d'hectares certifiés et 68 000 propriétaires certifiés et que de nombreux professionnels de la filière, préoccupés par la provenance du papier, ont rejoint cesystème de certification qui rassemble aujourd'hui près de 800 acteurs de la chaîne graphique en France.

En amélioration constante

PEFC France reconnaît cependant qu'il existe des axes de progrès pour concevoir et produire des livres toujours plus responsables.

Et d'ailleurs, l'organisation souligne qu'elle est à la disposition des acteurs de la filière, d'autres associations environnementales ou de consommateurs pour échanger sur la nécessaire amélioration des pratiques au sein du monde de l'édition.

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