Le chiffre d'affaires du groupe spécialisé dans le bois et l'emballage Gascogne, coté à la Bourse de Paris et basé à Mimizan dans les Landes, est stable à 406,4 millions d'euros, selon son dernier bilan annuel financier.
La légère progression du chiffre d'affaires de la division Emballage (+2,7 millions d'euros) compense la diminution de la division Bois (-3 millions d'euros). Le bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (BAIIA) progresse de 25 % passant de 22,0 millions d'euros en 2016 à 27,5 millions d'euros en 2017. Le résultat opérationnel courant augmente à 16,1 millions d'euros contre 11,6 millions d'euros en 2016.
Dans la division Emballage, le BAIIA de la branche Papier augmente pour atteindre de 1,8 million d'euros en 2017 (+ 21 %).
Le groupe souligne que ce bénéfice est réalisé malgré un niveau de production très bas du fait de l'arrêt réglementaire d'octobre et de diverses pannes qui ont pénalisé la production.
L'amélioration de la rentabilité tient principalement à la maîtrise des coûts : baisse continue des coûts d'énergie (année pleine de la chaudière biomasse), de la masse salariale (moins d'intérim) et des frais de structure, selon le groupe.
La papeterie bénéficie également d'une décrue de ses coûts d'approvisionnement en bois en 2017 par rapport à 2016.
La branche Sacs voit son BAIIA progresser de 0,7 million d'euros (+ 11 %). Cette progression est tirée par le site de Mimizan dans les Landes grâce à la progression du chiffre d'affaires et du fait d'un meilleur mix des sacs vendus.
Le site de Nantes en Loire-Atlantique progresse légèrement grâce à une amélioration de la productivité sur le second semestre. Le BAIIA des trois sacheries étrangères (Allemagne, Tunisie et Grèce) est globalement stable.
La branche Flexible améliore son BAIIA de +0,9 % (0,7 million d'euros). Le site de Dax dans les Landes continue de tirer profit de sa stratégie de développement sur les segments à plus forte valeur ajoutée (EBITDA de 1,3 million d'euros soit +19 %).
À l'inverse, la filiale allemande de la branche emballages souples réalise une contre-performance, diminuant son BAIIA de 0,6 million d'euros (-46 %). Une réorganisation industrielle a été élaborée et un plan de départ a été décidé en fin d'année.