Le système n'est pas nouveau, mais habituellement il est installé dans des imprimeries plus importantes. L'Imprimerie de Bourg située à Narbonne dans l'Aude qui réalise 3,1 millions d'euros de chiffre d'affaires a choisi de passer à l'alimentation par fût d'encre.
"Nous essayons toujours d'optimiser notre production et nos consommations, explique Nicolas Cayrol, le directeur de l'imprimerie. La protection de l'environnement, c'est simplement le sens de l'Histoire."
De 2 kg à 200 kg d'encre
Avec l'arrivée de la presse offset Heidelberg Speedmaster XL 106 en juin 2017, l'imprimerie a investi dans un système d'alimentation en fût d'encre Huber. L'imprimerie a remplacé les cartouches de 2 kg par des fûts de 200 kg, un système qui occupe environ 5 m2 au sol pour quatre couleurs.
"Un vérin pompe toute l'encre contenue dans le fût. Et une fois, le fût terminé, il reste juste la poche plastique dans laquelle était l'encre. Nous avons à la fois une optimisation de la consommation d'encre et, à la fois, une réduction des déchets : la poche plastique une fois pliée équivaut à une boule de 10 cm de diamètre."
Environnement, productivité, économie... de nombreux avantages
L'imprimeur souligne : "Sur le plan de l'environnement, ce système est très intéressant. Mais également, cela facilite la vie des opérateurs : nous limitons le changement des cartouches."
Il reconnaît : "C'est un système assez onéreux pour nous (et nous avons choisi un système reconditionné), mais l'encre est moins chère. Nous pensons amortir cet investissement sur 5 ou 6 ans."
Rendez-vous en janvier pour un bilan plus détaillé sur une année entière de production.
