Depuis le 18 octobre 2018, les Norvégiens ont de nouveaux billets de 50 et 500 couronnes. Ces billets font partie de la série lancée en mai 2017 et dont le graphisme se distingue particulièrement des autres espèces émises dans le monde. L'occasion de découvrir un peu plus cette nouvelle série en huit infos...
- Le graphisme de ces billets est remarquable : ils combinent au recto des figures emblématiques et classiques de l'histoire maritime norvégienne avec, au verso, des motifs abstraits cubiques voire pixelisés très modernes.
- Ce graphisme original découle d'un grand concours de conception lancé en 2014 par la Banque centrale de Norvège.
- Le graphisme provient d'un mixe des deux réalisations finalistes : le graphisme de Metric Design et Terje Tønnessen a été le point de départ pour le recto, et la conception de l'agence Snøhetta celle du verso des billets. (Voici l'article de GraphiLine de l'époque : Concours - Des nouveaux billets de banque au graphisme audacieux.)
Les concepteurs de billets de la Norges Bank, Arild Yttri et Morten Johansen, ont ensuite retravaillé les billets.
- Cette série de billets est sur le thème de la mer et chaque coupure a une symbolique :
le billet de 50 couronnes représente la mer qui nous unit
celui de 100 couronnes, la mer qui nous emmène de par le monde
celui de 200 couronnes, la mer qui nous nourrit
celui de 500 couronnes, la mer qui nous apporte la prospérité
celui de 1000 couronnes, la mer qui nous porte.
- Ces billets sont imprimés en France par Oberthur Fiduciaire, basée à Paris.
- Elle présente de nouveaux éléments de sécurité. Et certains éléments visibles à l'œil nu sont des illusions optiques bluffantes : lorsque le billet est incliné, un anneau (dans le coin inférieur gauche) semble flotter et le dessin d'une chaîne d'ancrage donne l'impression de bouger. L'amélioration de la sécurité est, d'ailleurs, la principale raison pour laquelle la banque centrale a lancé une nouvelle série de billets.
- Un billet coûte à la banque centrale environ 0,55 NOK soit 0,058 euro pour les coupures émises en 2017, ce qui représente une augmentation des coûts d'environ 20 % par rapport à la série précédente. Cette augmentation est due aux fonctions de sécurité améliorées et au revêtement de protection qui devrait prolonger la durée de vie des billets jusqu'à 50 %.
- Les billets sont imprimés sur du papier coton qui permet d'inclure plus déléments de sécurité et nécessite moins d'ajustements de l'infrastructure pour le traitement des espèces, que ceux imprimés en polymère (comme en Angleterre par exemple).